Le brexit et l’Euro

Depuis que les britanniques ont décidé de mettre fin à leur appartenance économique européenne il y a quelques semaines, j’ai l’impression d’assister au quatrième volet de « Very bad trip » version pays de sa Gracieuse Majesté.

Sur fond de gueule de bois démocratique, c’est tout un peuple qui s’interroge sur la décision qu’il vient de prendre et ce d’autant plus que l’un des principaux acteurs politiques contre le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE avoue publiquement, le lendemain du vote, qu’il a menti.

Le problème, c’est que ceux ayant voté pour la sortie de leur royaume de l’Europe se sont réveillés le jour d’après avec une énorme gueule de bois, au point de vouloir procéder à un nouveau référendum.

Pendant ce temps, en Ecosse, les partis politiques qui souhaitent rester dans l’Union Européenne envisagent très sérieusement de procéder par référendum pour obtenir leur indépendance.

Mais il n’y a pas que l’Union Européenne dans la vie, il y a aussi l’Euro qui s’est déroulé sans problème majeur n’en déplaise à certain.

Les fans zones ont été un succès et l’organisation de l’Euro une réussite dans les villes hôtes. A ce petit détail prêt en ce qui concerne la ville de Bordeaux, et son maire pour qui la suite du film « Very bad trip à la française» est sur le point de lui pourrir la fin de « son » euro.

En effet, de méchants, de très méchants éboueurs qui réclament une prime de 50 € et un accroissement des effectifs, ont eu le toupet de décider une grève pendant ce qui devait être la fête du futur (le croit-il en tout cas) président de la république française. Le grève dure depuis maintenant plus dix jours et le maire de la ville refuse tout dialogue avec les scandaleux grévistes qui dit-il « le prenne en otage ! ». Rappelons tout de même que si otages il y a, se sont les habitants qui doivent enjamber les ordures ménagères et supporter l’odeur de leurs propres détritus dès qu’ils font un pas.

Espérons toutefois que le maire de la ville a tiré les leçons des grèves de 1995, alors qu’il était premier ministre de Jacques Chirac.

Allez respirons un grand coup, ça ira mieux demain !

Imogène

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Imogene

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