Nolan est un poète pragmatique, capable d’emmener le spectateur très loin dans les émotions.
Juste la fin du monde, c’est tout simplement faire du parachute ascensionnel sans parachute, en ayant conscience que la vie ne tient qu’à un fil et ne réside que dans une multitude de sentiments entremêlés, enchevêtrés les uns dans les autres.
Ce film parle de ceux qui ont réussi à vivre et à être leur vie, sans mépriser ceux qui n’ont pas su ou pas pu réaliser ce rêve d’une vie différente.
On ressort de cette histoire bouleversante, chamboulé, dévasté mais étonnement rassuré, comme si au final ce qui compte le plus c’est d’avoir conscience de soi et des autres en ne reniant rien de qui nous sommes et de ce qui nous a fait.
Un instant d’un réalisme mordant au lyrisme incandescent.
A voir absolument.
Imogène
In My Opinion
