Il y a quelques années, alors que j’étais encore étudiante, un soir d’avril 2002 je ne comprenais pas les résultats d’une élection présidentielle qui me réservait encore bien des surprises.
Dans un élan républicain, je décidais de voter pour le candidat d’un parti républicain qui n’était pourtant pas mon candidat de départ.
J’ai grandi et voilà que je me retrouve dans le même cas de figure.
Alors que le candidat, autoproclamé héritier du gaullisme (très prompte à donner des leçons) a refusé de laisser sa place afin que cette campagne puisse enfin décoller, il décida de s’entêter et de rester le seul candidat de son parti républicain quitte à prendre un risque inconsidéré (tant ses casseroles le rendait inaudible !).
Par son entêtement imbécile et égoïste la bête, même pas cachée voulant faire fit de la liberté, se retrouve encore une fois au second tour de l’élection présidentielle française.
Le camp adverse, complètement anéanti par une politique qui acheva définitivement tout espoir de vivre dans une république sociale à défaut d’être socialiste porta l’estocade à un reste d’espérance avec sa loi travail.
Les deux grands partis sont absents du second tour, et paient leurs erreurs comptant… Nous aussi de fait.
Si je résume : nous sommes quinze ans plus tard avec un parti liberticide, mais au visage plus attrayant que celui du Père, aux portes du pouvoir.
Les leçons du passé ont bien du mal à rentrer dans la conscience collective.
Mais peut-être que je me trompe.
Car finalement, le peuple des électeurs majoritaires aujourd’hui dudit parti, sont peut-être bien décidés à instaurer un régime totalitaire, indigne de notre pays, de ses traditions, de son histoire qui n’est pas seulement faite de Vercingétorix et des Gaules n’en déplaise à ceux qui sous couvert de ratisser le plus de voix possible, n’hésitent pas à allumer des incendies qu’ils ne savent pas éteindre !
Qu’elle me semble loin aujourd’hui cette France qui descendait dans la rue comme un seul Homme pour défendre ses valeurs fraternelles et ses libertés si chèrement gagnées !
Aujourd’hui le choc est grand mais laisse un goût amer de déjà vu pathétique et indigne de notre nation…
Imogène
In My Opinion