Qui n’est jamais « tombé » sur un film passant à la télévision, duquel l’on a raté le début, mais qui pour une raison que l’on ne saurait expliquer, retient notre attention. Le premier réflexe est de conserver la télécommande en main, prêt à zapper furieusement dès la limite de notre compréhension tronquée atteinte ?
C’est exactement dans cette situation que je me trouvais lorsque mes pérégrinations télécommandesques m’ont amené sur une chaîne diffusant un film adapté par son auteur d’une pièce de théâtre écrite par ses soins « The Broken circle breakdown featuring the Cover-Ups of Alabama », dont le titre cinématographique est : ALABAMA MONROE
Cette fresque moderne d’un couple que la passion emporte vers des absolus, des situations banales sublimées par un jeu d’acteur époustouflant à la fois fragile et fort à la fois, dans lequel chacun apprend à vivre avec ses propres failles et celles de l’autre, est une grande gifle dans le visage du spectateur.
L’histoire sur le papier ressemble à un conte de fée « borderline» sauce belge.
Lui est un musicien de Blue Grass talentueux qui vit de sa passion en se produisant dans de plus ou moins grandes salles de Belgique.
Elle est une tatoueuse professionnelle dont le corps est sans nul doute le plus beau catalogue de son art. Un jour par hasard ils se rencontrent, commence alors le tourbillon de leur vie…
Cela peut sembler être un peu réchauffé, mais cette histoire emporte tout avec elle…
L’histoire est forte, le film esthétique, la bande son : une merveille !
Un film à voir, à revoir et à conseiller activement !
Imogène
I.M.O.
