Ah, l’amour !
Ce sujet universel que tout le monde éprouve (bon peut-être pas tout le temps et partout, par exemple lorsque l’on conduit, je ne sais pas vous, mais dans mon cas je n’aime personne, ou encore à la caisse d’un grand magasin le soir après la débauche, à l’heure de pointe, idem!) qui rapproche les gens les uns des autres!
Mais bien qu’universel sa définition demeure toute personnelle, chacun en ayant la sienne.
L’on peut aimer sa moitié (ce qui est préférable si l’on vit avec), l’on peut aimer la vie dans son ensemble, l’on peut aimer ses enfants (ce qui est la moindre des choses puisqu’ils n’ont pas demandé à naître), l’on peut aimer à la folie, l’on peut aimer posément, l’on peut aimer à en mourir… bref il y a autant d’histoires d’amour que de forme d’amour !
Prenons par exemple le cas de Donald T. ; lui aussi éprouve de l’amour, le plus souvent à la manière d’un enfant gâté et un brin capricieux qui éprouve incontestablement de l’amour pour sa propre personne, mais qui éprouve de l’amour quand même ; idem pour le chef de la dict…, pardon, de la République populaire démocratique de Corée ou plus simplement en Corée du Nord, qui éprouve lui aussi de l’amour pour lui-même et surtout pour ses joujoux qui peuvent, sur sa simple volonté, tous nous faire disparaître.
Ah ce sentiment qui peut tout faire ou défaire !
S’il est un domaine dans lequel l’amour ne saute pas aux yeux c’est bien celui de la politique. Ces deux mots apparaissant totalement antinomiques !
Mais à regarder de plus près, l’amour dirige la politique, même si l’ego tient une place importante mais n’est-il pas une forme d’amour ?
Prenons des exemples concrets : pour Patrick et Isabelle B., pour lesquels l’amour dure depuis de nombreuses années, même s’il se nourri d’intrigues financières et d’autres « petits problèmes » financiers, celui-ci apparaît comme un absolu auquel il est difficile de résister.
Autre exemple, celui de Laurent W. Ici il s’agit de l’amour du pouvoir après lequel il court, se jette (trébuche ?) devient comme une évidence, une quête du Graal que Perceval le Gallois n’aurait pas renié…
Mais celui de nos hommes politiques qui m’inspire le plus la quintessence de l’amour dans ce domaine n’est pas un Che Guevara rebel et ténébreux, ou ce jeune président Jupiter qui n’hésita pas longtemps à tuer le père pour exister et être aimé du plus grand nombre, non celui qui m’inspire le plus et sans nul doute le leader de la France Insoumise.
Car oui, s’il est bien dans le paysage politique français aujourd’hui un homme qui reçoit beaucoup d’amour de la part de « ses gens » c’est bien lui.
Pour apprécier cette ferveur nul besoin de chercher bien loin, une discussion avec un certain nombre de ses soutiens a fini par me convaincre que j’étais le témoin passif d’une nouvelle façon d’aimer, une quête de changement pour un demain plus … je vous laisse terminer cette phrase !
Ces amoureux de la nouvelle figure insoumise, en plus d’être convaincus, et à défaut d’être convaincants, semblent éprouver un sentiment réel et profond qui les unit à leur chef. Ici nul culte de la personnalité, non mauvais esprit, il s’agit d’un amour pur pour ce chef si aimé qu’il n’hésite pas à parler au nom des « gens » surtout ceux qui souffrent, aux travailleurs et aux ouvriers, aux laissés-pour-compte. Nous avons tous en tête cette image de ce chef justicier qui n’hésite pas introduire dans l’hémicycle un panier de denrées alimentaires pour dénoncer les coupes dans les allocations versées aux plus démunis ! Moins Don Quichotte que Don Diego de La Vega, il osa !
Ce chef encore qui, n’écoutant que son courage, parcourra la France entière, après un voyage en pays Chavézien lors l’élection de l’ancien président vénézuélien, et qui n’hésita pas à se présenter dans une ville du sud de la France aux dernières élections au motif qu’il est citoyen de France, alors même qu’il n’y a aucune attache.
Ce chef, enfin, qui n’hésite pas non plus à voyager, alors qu’il souffre dans sa chair, en classe business dans un avion qui l’amena vers l’île de La réunion tant la douleur était intense. Il est incontestable que cela a dû constituer un sacrifice inouï de prendre place dans une classe supérieure, alors qu’il est l’une, sinon La figure de proue d’un mouvement qui dénonce la politique de classes !
Insoumission vous dis-je !
Que dire de plus de ce chef insoumis qui pour protéger ses idéaux n’hésite pas à rompre avec ses amis d’hier (de demain ?) quitte à se retrouver seul au sommet de sa pyramide partisane, résolument moins Icare que Narcisse.
Mais l’amour ne connaît pas de limites.
Alors que Jupiter et Narcisse s’observe avec prudence, pour ne pas dire avec pudeur, se jaugeant, s’étudiant, la France elle, continue de vivre impuissante face à ce spectacle d’une qualité que chacun appréciera.
Mais l’amour c’est aussi savoir regarder l’autre, le prévenir par de petits gestes, de petits mots, que cela ne va pas pouvoir continuer. Cet autre qui n’entend pas souvent ce qu’on tente de lui expliquer car trop occupé à se regarder et à s’écouter.
Il ne faudrait pas perdre de vue que cet amour tient plus à l’image que l’on en a, qu’à la réalité de ce que l’on vit.
A bon entendeur !
Imogène
In My Opinion