Après les attentats de Paris, des « Je suis Charlie » sont nés un peu partout, après les attentats de Bruxelles des « Je suis Bruxelles » sont nés un peu partout, après les attentats de Londres, idem… et puis la vie heureusement a repris.
Mais une évidence me saute aux yeux ; nous nous sommes un peu habitués à cet état d’urgence permanent,
Après avoir réfléchie longuement sur la manière dont je pouvais témoigner ma sympathie au peuple espagnol qui fut le mien il y a quelques générations, j’ai décidé de ne pas changer ma photo de profil. J’ai décidé de ne pas descendre dans la rue enfin si, mais pour dîner et traîner dans les bars à tapas sur fonds de musique ibérique traditionnelle jusqu’à m’en percer les tympans !
Au menu : musique, tapas, vin espagnol, dîner à 22 heures !
A la fin du weekend, j’aurais pris dix kilos et mon taux de cholestérol aura atteint un taux impérieux, mais la solidarité ne se marchande pas !
Voilà ma réponse à ces imbéciles, comme un doigt levé bien haut, à tous les fous de Dieu et leurs suppôts : allez donc vous faire… une petite mousse ! Cela vous détendra et c’est bon pour la santé selon une étude indépendante Belge !
Et comme l’actualité me donne décidément beaucoup (trop !) d’occasions d’être solidaire, je lève mon poing à l’endroit des fascistes blancs ne trouvant rien d’autre à faire que d’écraser leur congénères avec leurs voitures parce que ceux-ci ne partagent pas leurs idées fumantes, sentant un peu le fumier, avec un pointe de relents un peu brun !
Alors je concluais simplement ce billet par les mots suivants : Quand je n’ai pas de bleu(x), je mets du rouge* !
Imogène
In My Opinion
*Pablo PICASSO, phrase originale «Quand je n’ai pas de bleu je mets du rouge » détournée pour l’occasion.
